Le Chiffonnier raconte les témoignages des femmes et des hommes d’aujourd’hui, ces héros du quotidien, qui veulent garder la main sur leur vie, qui agissent pour un monde meilleur, un monde de paix et de justice sociale.

A l’aide de quelques objets, les courts récits qu’il partage s’organise autour de la question des essentiels. Les thématiques abordées sont  issues de ses rencontres : jeunesse, vieillesse, migration, solitude, exclusion, famille, travail… 

D’une parole individuelle et locale, il propose alors au public de s’interroger collectivement et globalement sur l’état du monde et sur nos capacités à le transformer (à le recycler !).

​

COMMENT ?

Une fois le personnage ancré, la poésie installée et la rencontre consommée avec le public (qui peut se composer d’une seule personne), le Chiffonnier dévoile les précieux objets qu’il a chinés. Chacun de ceux-ci correspond au témoignage d’une rencontre préalable, et unique.

La parole est alors partagée et, avec l’accord et la complicité de celle ou celui qui a accepté de livrer son essentiel, chaque nouveau rendez-vous est susceptible de se métamorphoser en courte histoire qui pourra par la suite être rapportée aux prochain.e.s spectateur.trice.s.

Le Chiffonnier ne ramasse plus les vieux chiffons et les ferrailles mais les vieux coups de cœurs, les vieilles fraternités, les vielles tendresses... Le Chiffonnier collecte tous les essentiels qui ont trop vite été jetés pour leur redonner leur éclat ! 
 

LE CHIFFONNIER : 

Dans ma hotte, je recueille tout ce qui est essentiel

Car au bout du compte, on partage tous le même ciel.

​

LA FORME

Une forme tout terrain déambulatoire « corona proof » : le Chiffonnier, avec son allure onirique de poète des rues, déambule et pose sa hotte au gré des rencontres. Les histoires tirées du réel qu’il offre aux passant.e.s, il les transbahute avec panache, bienveillance et poésie.

Le Chiffonnier est un théâtre de l’intime qui peut se jouer dans la rue, dans un salon, une salle à manger, un bar, une arrière-salle de café, une salle des fêtes avec ou sans lampions. Pas besoin d’estrade, de scène, ni de projecteurs, juste des personnes qui se rassemblent, qui échangent, et la magie du théâtre opère.

Au fil de sa promenade, le Chiffonnier peut ne narrer qu’une seule histoire à un quidam pour une brève rencontre à la dérobée, ou enchainer les témoignages et les saynètes dans un format plus long face à une petite jauge de public.

 

POURQUOI ? 

L’objectif est de mettre en valeur les forces et les ressources que les personnes ont mises en œuvre, individuellement ou collectivement.

Le Chiffonnier va à la rencontre des gens pour récupérer tous les mots, les belles pensées, les embrassades, les baisers, les utopies… qui n’ont pas pu suffisamment être offerts, réalisés, ou échangés. 

Dans cette visée, l’intervention est également proposée avec un.e animateur.trice qui accompagne le Chiffonnier et approfondit alors l’échange avec le public : récolte et compilation des ressentis, anecdotes, espoirs, peurs, tristesses, joies, … (analyse partagée)

Quel est l’essentiel que vous voulez retrouver ?

 

HISTORIQUE 

Dès mars 2020, pendant le confinement, la Cie Buissonnière met en place une

« création confinée » pour les membres de ses ateliers de création, via facebook, courriels, appels téléphoniques, mais également en allant ça et là, sous l’alibi alors légitime et autorisé d’une balade, à la rencontre des personnes sur le pas de leur porte. 

Ces courts textes sont diffusés régulièrement sur facebook. Une trentaine d’entre eux est récolté : ado, personne isolée, famille monoparentale, prisonnier…

Chiffonnier à la fin du XIXème siècle.